Le film en mode flash-back m'avait beaucoup plu, le livre, plus chronologique, aussi.
La 1ère partie nous plonge dans l'enfance, l'adolescence de Simone. Nice, l'époque de l'insouciance, des réunions de famille, des amis, des livres, de l'école, des questionnements...
La suite nous entraîne dans les bas-fonds de l'horreur de la déportation aux camps. La perte d'êtres chers et de tellement d'autres. Une écriture sobre, que l'on lit mot à mot. Pour ma part, toujours touchée par ce pan de l'histoire. Meurtrier. Inhumain. Indescriptible. Un sujet resté tabou, longtemps, après la libération.
La suite des mémoires de l'auteure nous révèle sa résilience. La rencontre avec son mari. Son envie de fonder une famille, celle de travailler. Un engagement sans failles au travers des différents postes et fonctions qu'elle a occupés où Simone Veil va défendre l'intérêt général et faire évoluer la société, de l'IVG à la construction européenne. Une GRANDE FEMME, fière de ses origines, qui a laissé des traces. Sans aucun doute.
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